vendredi 22 avril 2011

Le commentaire sur l’exposition de Silvia Bachli à la galerie Nelson-Freeman.

                               L’exposition de Silvia Bachli à la galerie Nelson-Freeman.
  Au printemps 2010, la Galerie Nelson-Freeman a présenté la quatrième exposition personnelle de Silvia Bächli.
  Silvia Bächli, c’est une l’artiste et la dessinatrice suédoise qui vit et travaille entre Bâle et Paris.
De nombreuses expositions personnelles lui ont été consacrées au sein d’institutions majeures, notamment en 2007 au cabinet d’art graphique du Centre Pompidou (Paris) et à la Fondation Serralves (Porto) et en 2006 au MAMCO (Genève). En novembre 2009 elle a représenté la Suisse dans la dernière Biennale de Venise
 
  Depuis de 30 ans, elle explore toutes les possibilité du dessin. Elle travaille avec la technique du dessin parce que cette technique est souple et immédiate qui permet de traduire l’instant sur la papier.
Pour son exposition personnelle à la galerie Nelson-Freeman, cette artiste suédoise a développé une série des lignes verticales et parallèles dans une grande variété de noirs, de marron et de gris.
Le motif des lignes fonctionne à la manière d’un rideau qui s’interpose entre le plan de la feuille et le regard du spectateur. Ses lignes horizontales on peut lire à la différente manière: les racines, les végétaux, les cheveux…Il y a les éléments en jeu dans la lecture de ses œuvres.
Pour réaliser cette série, l’artiste, s’installe au sol au milieu des feuilles et trace au pinceau de longs traits et des lignes répétitifs. Dans son travail pour le point de départ elle prend son corps avec les mouvements libres et osés. C’est son corps qui est engagé dans la réalisation des dessins et qui appartient ensuit au regardeur.
Pour Silvia Bachli, dessiner c’est essayer, chercher, jouer et puis sélectionner, vérifier et présenter au spectateur.
 
  Dans la réalisation de ses dessins, Silvia Bächli, marque les trois étapes. D’abord, elle produit des dessins chaque jour. Ces sont des fragments de figures humaines, des vêtements, des fleurs, des objets, des mots ou simplement des lignes sur le papier, à raison d'un motif par feuille. Dans la deuxième étape elle jette beaucoup de ces dessins et garde quelques uns. Au cours de la troisième étape elle dispose ses dessins en fonction des relations qu’ils peuvent avoir entre eux (des relations amicales, amoureuses). Pour elle chaque dessin dégage un espace, un champ de forces.
  Dans ses dessins ni figuratif, ni abstrait je trouve beaucoup de la liberté, du hasard…Comme Silvia Bächli dit: « …des lignes croisées peuvent être des étoiles, des lignes de la paume, de la main… »

                                                     Sans titre.Silvia Bachli.                                                

                                                                                                                   Elena Kosolapova  250175

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