samedi 11 juin 2011

La nature.


«Ce qui est productif, c’est justement la voie, c’est là l'essentiel, le devenir est au- dessus de l’Être.» Paul Klee : Journal, 1914. N° 928

Pour construire la maquette de mon livre “La nature“ je me suis inspirée des œuvres de Paul Klee et de Charles Baudelaire, les Fleurs du mal et plus particulièrement pour ce dernier, un voyage à Cythère.

La nature ne se trouve pas exclue de ce fait, mais ce qu’il voit est pour lui purement et simplement une proposition, une possibilité, rien de plus.
«La vérité réelle elle-même est le fondement d’abord invisible de tout»*
Klee parlant du processus de la création artistique et se heurtant tout naturellement au mystère de la création, de la genèse et de la cause première de tout ce qui s’accomplit, du lieu où «est conservée la clef secrète qui ouvre tout*»
Il était sans doute celui des peintres qui savait le mieux ce qui concerne la Nature et la nature de l’Homme, l’Esprit et les abîmes de la vie de l’âme.

Comme pour Paul Klee, j’ai exprimée spontanément suivant ma sensibilité les sensations que je ressentais au moment de ma création, m’inspirant du poème, le graphisme des lettres s’est construit au fur et à mesure du dessin pour former une expression artistique et ne plus présenter un écrit classique mais une image symbolique de mon interprétation.
L’abstrait peut être très concret et non spirituel mais l’absolu est quelque chose «un soi et pour soi»*, un élément psychique et non théorique.

Ces quelques parties du poème ont été transformées comme un tableau où les lettres deviennent des images plus ou moins floues et donnent une autre dimension au sens des mots suivant mon ressenti.

J'ai voulu, en appliquant leur savoir faire, faire jouer aussi réciproquement que possible l’imagination poétique, verbale en une imagination graphique. Je suis arrivé ainsi à modifier la phrase au cours du traçage laissant place à mon imagination graphique le soin de penser, de s'exprimer.








*Paul Klee Journal,1081

Olena Morozova 10271056
                                                                  

“L’Orient des femmes” vu par Christian Lacrois au musée du quai Branly.



En mai, j'ai visité l’exposition “L’Orient des femmes” vu par Christian Lacrois au musée du quai Branly.
Cette exposition,dédiée à l’art vestimentaire des femmes orientales,en est un éclatant témoignage.On y découvre des costumes ,de 1880 à nos jours, de Syrie, de Jordanie, des Territoires palestiniens et du désert du Sinaï.

La plupart de ces vêtements tradionnels étaient portés par des villageoises ou des Bédouines qui se transmettaient de génération en génération un savoir-faire et un savoir-vivre extraordinaires.Tissus brodés,manteaux,voiles,coiffes,bijoux et accessoires forment une panoplie de formes et de couleurs chatoyantes.
Le regard aguerri de Christian Lacroix,directeur artistique de l'exposition,a été particuliérement précieux dans le choix des piéces.Il a su rendre l'ampleur des étoffes à travers une scénographie envoûtante,qui laisse la part belle à l'imaginaire et exalte la femme.
Cet écrin de splendeur n'est pas seulement un plaisir pour les yeux; il délivre aussi un message de liberté. Du noir qui ouvre l'exposition,on s'achemine vers le blanc.En effet,L'Orient montre ici un nouveau visage, celui de ces femmes qui donnent à leur vie le sens de la couleur, qui s'émancipent à force de lumiére et qui, depuis des millénaires, se parent pour affirmer leur statut et leur droit à la création.

Olena Morozova 10271056

BASQUIAT


Musée d’Art moderne de Ville de Paris
15octobre 2010 – 30 janvier 2011


Depuis la mort de Jean – Michel Basquiat en 1988,l’intérét suscité par son œuvre ne s’est jamais démenti,tant du point de vue du marché que de celui de l’histoire de l’art, et même de l’histoire tout court.Au – delà de son aventure personnelle, celle d’un météore qui a traversé et conquis le champ de l’art en huit courtes années, il aura,selon l’heureuse expression de Bernard Millet, »lassé un signe, une parole, une écriture terrifiante et implacable qui ne cesse de raconter des faits de civilisation ; son œuvre montre jusqu’à saturation, des attitudes, des réalités sociologiques complexes et emmêlées ;elle décrit des univers jaillis de creusets multiples ;elle n’en finit pas d’être l’incarnation de ce que nous avons été ;elle nous jette au visage des images de cette histoire immédiate qui constitue notre présent. »

Sur les murs extériurs qu’il avait d’abord œuvré,comme pour signifier que, par lui, l’art des rues allait entrer dans les institutions.Cest bien ce qui allait se passer avec les « mythogrammes », rébus de sensations plastiques indéchiffrables associant les morts et les images, équivalents graphiques de la technique littéraire du cup-up.
Pour Yolanda Wood, les hiéroglyphes de Basquiat « son les palimpsestes d’une époque de confusion et de déséquilibre »
Naïf,Jean- Michel Basquiat qui s’appliquait à recopier des listes de noms en commençant par la letter A ?
Sans dout une profonde ingénuité a-t-elle en effet caractérisé son art,qui parlait de la mort et du démon,mais aussi des jeux des petits garçons.
Artiste du symbole et de la synthése.


Olena Morozova 10271056

« La nature est partfaite, mais l’homme n’a pas besoin,en art,de la nature parfaite »


Mondrian,artiste et penseur,qui n’a jamais cessé d’être en même temps peintre par excellence,a fait plus que créer un nouveau genre pictural.Le « néo- plasticisme »,qui a banni toute figuration,repose exclusivement sur les éléments fondamentaux du langage de la peinture : la ligne droite,l’angle droit, les trois couleurs primaires et les prois non-couleurs primaires.Mais Mondrian est allé beaucoup plus loin en assignant à l’art et aux œuvres d’art un but nouveau : celui d’être un phare sur la route de l’humanité.Les principes énoncés ont déjà exercé une grande influence sur l’orentation de la peinture, de la sculpture,de l’architecture,et de divers arts appliqués .

Mais, sans parler de résultats, le chemin qu’il a suivi comme artiste est véritablement exaltant et exemplaire.Il a poursuivi un but, entrevu avant d’en avoir la vision nette et précise :mais une fois atteint,une solution est aussitôt donnée à tous les problémes artistiques autant que purement humains ; après cela, pas de pause,mais une exploitation de la victoire,un perfectionnement incessant et un enrichissement nouveau de la solution trouvée, si bien que la deuxiéme moitié de la carriére créatrice de Mondrian offre une série étonnante de chefs-d’œuvre, dont chacun découle de celui qui le précéde.Cette constance rectiligne de la carriére artistique de Mondrian est un des aspects les plus frappants de l’ensemble de l’œuvre et une caractéristique essentielle de Mondrian en tant qu’artiste.Mondrian a consacré toute sa vie à ce dessein, qu’il a formulé ainsidans ses notes autobiographiques : »Toujours plus loin »


MONDRIAN / DE STIJL
Expositions au centre Pompidou
1er décembre 2010 – 21 mars 2011

Olena Morozova 10271056

mercredi 8 juin 2011

Les trois citâtes.

Je vous propose trois citâtes de B. Werber, S.J. Lec et P.Leroux.

"Un véritable artiste est un artiste qui touche tout le monde. "
Bernard Werber.

 

"L'honnêteté artistique empêche parfois la naissance de l'artiste."
Stanislaw Jerzy Lec.

 
 

"L'art c'est l'artiste...L'artiste c'est Dieu."
Pierre Leroux.



  Kosolapova Elena (250175)
 

Rituels

Une proposition de Gaël Charbau
Avec Neil B
eloufa, Ann Craven, Vidya Gastaldon, Markus Hansen, Alexandre Joly, Laurent Le Deunff, Julia Lohmann, Théo Mercier, Alex Pou, Julien Salaud et Stéphane Vigny
Julien Salaud, "Constellation du cerf II, étape de travail", 2011, Courtesy de l'artiste
"L'exposition Rituels. propose un ensemble d'œuvres qui manifeste par leur signification ou leur mode d'élaboration une possible célébration contemporaine de la nature.
Comment certains artistes rendent-ils compte, avec des moyens matériels traditionnels ou actuels, de forces supposées "supérieures" ou échappant à la raison? Comment manifestent-ils aujourd'hui cet impératif qui incite l'homme à exalter ou à honorer son environnement pour s'attirer les faveurs divines, la vigueur animale ou conjurer la violence de la mort ?
Les rituels se manifestent par un double mouvement. Dans un premier temps, il s'agit de prendre du recul, d'observer la nature ou de la contempler, de la décrire, de la rendre "possible": on raconte la nature en lui découvrant des origines et une organisation.
C'est le rôle du mythe.
Dans un deuxième mouvement, on se rapproche de la nature en quelque sorte, en cherchant à agir sur elle, par des actions profondément significatives et liées aux mythes qu'elles manifestent : c'est le rôle du rituel, constitué de paroles proférées, de gestes accomplis et d'objets manipulés.
On ne donnera aucune explication trop précise à l'exposition Rituels. : aucune pièce ne vient en justifier une autre, mais l'ensemble des pratiques mises en scène ici, ou manifestées là, constitue autant de facettes d'une possible unité narrative dans l'exposition. Un mythe est en effet la totalité de ses variantes, "il n'y a pas de bonne version [d'un mythe], ni de forme authentique ou primitive, toutes les versions doivent être prises au sérieux". (1)
En guise de fil conducteur on se contentera donc de suggérer quelques pistes d'investigation :
- l'éloge, mystère et mystique du règne animal dans les œuvres de Julien Salaud, Théo Mercier, Markus Hansen ou Alexandre Joly.
- l'errance contemplative, dans Grand Capricorne, une vidéo d'Alex Pou librement inspirée de l'ermite Knud Viktor qui, selon la légende, "entend tout", des vers creusant les arbres aux météorites rentrant dans l'atmosphère.
- la contemplation des phases de la lune et des variations du ciel, qu'Ann Craven peint avec systématisme en plaçant son chevalet à l'air libre, durant la nuit (série des Lunes Shadows Moon).
- les représentations symboliques ou fantasmatiques du cosmos et du vivant (aquarelles de Vidya Gastaldon, dessins de Julien Salaud).
- la surface poétique d'un objet auquel on donne une force symbolique : Trouvé, manipulé, transformé (Laurent le Deunff), passé de l'empreinte du vivant au monde fonctionnel du design (Julia Lohmann), ou dévié de son origine et vidé de son usage (Stéphane Vigny).
- La scansion hypnotique et la vibration du temps dans l'oeuvre de Neïl Beloufa.

Construite comme un parcours immersif et peut-être initiatique, l'exposition propose une mise en relation synesthésique des œuvres, par l'intermédiaire de gestes, de sonorités, de pratiques et d'échos formels qui invitent le spectateur à quitter un moment la réalité urbaine pour prendre part à cette illusoire cérémonie".



moika 246075

lundi 6 juin 2011

"L'art en théorie et en action" de Nelson Goodman

     Dans les rencontres que nous avons faîtes, certains artistes en plus de leur travail d'artiste, enseignent dans des établissements artistiques.
     A l'université, comme dans les écoles artistiques supérieures, l'enseignement est fait par des artistes. L'artiste ne peut rester enfermé dans son atelier, à créer pour vendre son travail ensuite.
     Pour la plupart des artistes, leur apprentissage s'est fait par une rencontre avec d'autres artistes. C'est pour cela que l'enseignement artistique, pour un but professionnel, doit être fait majoritairement par des gens du milieu, qui pratiquent. Ces professionnels peuvent éduquer un regard, une pratique, une pensée, que eux connaissent. Et par cet échange, ils apprennent aussi en retour, par ces regards extérieurs.

     Nelson Goodman, un philosophe américain a abordé ce sujet dans son livre L'art en théorie et en action (1). Dans la deuxième partie de son livre L'art en théorie, il parle d'un projet mené expérimentalement avec d'autres collègues, dans une université. Cela s'appelle le Projet Zéro qui est autant théorique que pratique. Cette pratique a été menée à bien par l'organisation de cours intensifs dans le cadre de l'université et dans la ville. Cette expérience avait pour but de mettre en relation les étudiants et les professionnels. Le but était de montrer le processus de création des artistes à travers différents médiums artistiques. Le but est aussi de faire accroitre la sensibilité, le regard, l'écoute des personnes sur l'oeuvre et sur l'Art.

     L'enseignement de l'Art doit donc être fait en partie avec des professionnels, des artistes qui ont une vrai pratique et qui soient dans le milieu pour l'enseigner.

(1) L'art en théorie et en action, Nelson Goodman, folio essais, janvier 2009.

Gladys 238771

lundi 30 mai 2011

OLEG DOU et ses photographies.

   Du 22 février au 9 avril 2011, la galerie RTR ( Russian Tea Room) a présenté la cinquième exposition du photographe portraitiste, Oleg Dou.
   Né à Moscou en 1983, aujourd’hui Oleg Dou est l’un des artistes russes les plus prometteurs de sa génération.

   Dans ses travaux il s’intéresse beaucoup aux êtres humains, ses visages, ses expressions. Il joue beaucoup avec la perception du spectateur. Réalisant ses portraits il travaille avec la photographie et la retouche photographique. Pour Oleg Dou, la photographie est la plus avantageuse par rapport aux autres formes d’art. Elle sait créer la fine frontière entre la réalité et l’au-delà.
Pour la cinquième exposition dans la galerie RTR, Oleg Dou a réalisé une nouvelle série « Cubs » soit « Bébés animaux » en anglais.
  Pour la source d’inspiration, l'artiste a prit une tradition pratiquée au XIXème siècle : le portrait mortuaire d’enfant. Le petit corps sans vie était préparé, habillé très minutieusement pour l’au-delà. Apres le corps a était photographié et immortalisé comme une nature morte.
Par rapport aux autres séries des portrais, dans cette série l’artiste abandonne la format carre sur les visages et prend ses modèles de trois-quarts, pour donner une vue plus large de ses enfant-animaux.
Dans cette série il a présenté des enfants irréels emprunts d'animalité.
  Ces gamins au teint blafard sont comme sortis d'un songe.


 
                                              
                                                               

  Les enfants-animaux aux visages tristes, aux regards vides, au corps maigre et à la peau diaphane, me font rentrer dans l'univers glacial et irréel,
ces portraits me fascinent et en même temps il me dérangent.
Je trouve son travail est très personnel et l’on reconnaît immédiatement.
                                                                      
   250175 Kosolapova Elena (L3)

samedi 28 mai 2011

Passion de création

     "Jai fait un art selon moi. Je l'ai fait avec des yeux ouverts sur les merveilles du monde visible, et, quoi qu'on ait pu dire, avec le souci constant d'obéir aux lois du naturel et de la vie. Je l'ai fait aussi avec l'amour de quelques maîtres qui m'ont induit au culte de la beauté".
     Odilon Redon, "A soi-même"

     Cette citation, à mes yeux refléte bien la situation créatrice de l'artiste. Avant tout il produit pour lui, pour son plaisir. Dans sa pratique, dans son oeuvre il va représenter ce qu'il voit du monde, il va y figurer son point de vue et le revendiquer. Si on se revendique artiste, et que l'on veut en vivre et être reconnu comme tel, il faut une part d'orgueil, de fierté pour ce que l'on accompli. Un artiste ne peut pas présenter son travail au public, en ayant aucune confiance dans son travail et en lui par conséquent. Car les critiques seront positifs et négatifs. C'est pour cela qu'il faut de la force et de l'orgueil, car par la critique du travail, c'est aussi l'artiste que l'on touche.
     Jean-Luc Verna l'avait mentionné que tous les artistes avaient une part d'orgueil.
     Le métier d'artiste, de créateur n'est pas accessible à tout le monde. Il faut avoir un talent, et une grande motivation. Tous les artistes que nous avons pu rencontré, même si il ne savait pas forcément expliquer leur choix pour l'Art, je pense que l'envie et la passion sont les leitmotifs, car sinon ils auraient fait un métier tout autre, où il ne faut pas se battre pour être reconnu et vivre dans sa passion.
      Dans sa citation, Odilon Redon explique que même si la passion est propre à soi, elle est aussi acquérable par la transmission de celle de d'autres artistes. Donc cela confirme le fait que même si l'artiste est le premier public de son travail, c'est le public extérieur qui est à toucher. Il le touche négativement et surtout positivement. L'artiste par la création tente de transmettre une part de lui, par une pensée, une vision, une passion contenus dans son oeuvre.

     Finalement, l'artiste créé par passion. Cette passion est assumée par l'artiste et est aussi à destination du public. Car une oeuvre est un moyen de communication visuelle, où le but est de toucher un maximum de personnes.

                                                                                                               Gladys 238771

samedi 14 mai 2011

artiste profession par moho

     "tout homme crée sans le savoir comme il respire.mais l'artiste se sent créer son acte engage tout son être et sa peine bien aime le fortifie.."une scitation inscrite sur le frontant du musée de l'homme au trocadero.
par cette citation l'art fait parti de l'homme d'une façon innée ce qui differencie les hommes c'est leur consience d'etre artiste chaque homme va choisir soit d'etre un artiste du dimanche ou etre completement dans un travail artistique .
   ce n'est pas evident d'etre artiste aussi facilement quand on est depourvé de moyens et parfois certains homme ne frequente meme pas des ecoles d'art et pourtant ils evoluent dans le monde de l'art sans y etre invités et pour eux c'est plus qu'un combat c'est une lute permanente qui ne cesse de metre en branle leur vie et leur existance.
  L'Art est la seul chose perene chez l'homme de tout temps l'Art à toujours été là à cotés et pour l'homme une presence audela de ces besoin spirituels ou esthetiques, dans l'evolution de l'Homme l'Art est un cataliseur ou une reference dans l'evolution de l'homme et c'est les premier geste de l'homme prehistorique.
  je reprend ce texte aprés ma presentation l'ors du cour du vendredi 13 mai ;pour moi c'été une expérience trés interéssante, et à la question des travaux fait avec les enfants ,le résultat final est une oeuvres car c'est moi l'artiste qui fait faire les choses j'essaye d'enmenais les enfants à prendre consience de leur gestes ,qui feras parti de l'oeuvre d'art car moi entant qu'artiste j'essaye de révéler en eux leur ame d'artiste si elle existe: au faiten je n'aime pas le mot AME je prefere leur instint d'artiste ,car ce n'est pas rien que certaine pratique artisanal sont trés proche des pratiques artistiques:
 pour finir juste cette article et pas le débat qui resteras toujours ouvert et tant mieux car il ne feras qu'alimentée les feux de la creation: qui n'est t'aute que la perpetualité de l'art:
avec l'ass ALC de choisy le roi
 
avec les enfants de la MPT de créteil
 
ART de RUE avec les enfants de Mom'artre
 
ART NATURE avec les enfant de Mom'rue de ganne
  • Ce sont quelques travaux ou plutot oeuvres, pour moi qui, réalises avec des enfants: 
moho 249574

lundi 9 mai 2011

Anna Malagrida et les fenêtres.

   Je vais vous parler de l’exposition d’Anna Malagrida, organisée par la Fundacion Mapfre. Cette exposition avait lieu du 8 janvier au 13 mars 2011 dans le Centre photographique d’Ile de France.

  Anna Malagrida c’est une artiste espagnole. Née à Barcelone en 1970, Malagrida obtient en 1993 une maîtrise de sciences de l’information à l’Université Autonoma de Barcelone. Elle décide ensuite de se consacrer à la photographie et s’inscrit à l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles.
  Depuis 1998, elle travaille beaucoup avec les fenêtres, les vitres. Pour l’artiste les fenêtres évoquent la transition entre l’extérieur et l’intérieur, la frontière entre deux espaces. Ce que l’on devin, situé de l’autre coté tout en appartenant à l’espace lui-même, et qui introduit la dimension du désir ou de « l’autre ». C’est un lieu qui stimule l’imagination et qui établit une communication entre l’image et le spectateur.
Chez Anna Malagrida, les fenêtres sont toujours fermées, les vitres sont toujours interposées, ces vitres transparentes parfois si propre qu’elles semblent ne pas exister, mais qui permettent de voir à travers. Les fenêtres et les vitres deviennent les protagonistes incontestables, déterminant le visible et l’invisible.


                                        A. Malagrida. La série"Escaparates". Rue Lakanal,2009.
                                          
                                                                        
                                               A. Malagrida. La série" Escaparates".Boulevard Sébastopol,2008.


   Dans son travail l’artiste exprime son affinité avec le poème intitulé « Les fenêtres » de Charles Baudelaire : « Celui qui regarde du dehors à travers une fenêtre ouverte, ne voit jamais autant de choses que celui qui regarde une fenêtre fermée. Il n’est pas d’objet plus profond, plus mystérieux, plus fécond, plus ténébreux, plus éblouissant qu’une fenêtre éclairée d’une chandelle. Ce qu’on peut voir au soleil est toujours moins intéressant que ce qui se passe derrière une vitre. Dans ce trou noir ou lumineux vit la vie, rêve la vie, souffre la vie. » L’artiste montre que tout n’est pas visible, que beaucoup d’informations sont omises mais peuvent être reconstituées, qu’une fenêtre fermée est préférable à une fenêtre ouverte et que la photographie peut aussi accéder à cet univers, celui de l’imagination.


   Pour la série « Point de vue », Anna Malagrida a fait ces photos dans les bâtiments dun ancien club de vacances au cap de Creus, à la frontière française. Les fenêtres du club donnent sur le mer et à lhorizon, on aperçoit la France. Elle a pu inclure son geste de photographe dans la construction dun ready-made qui servait en même temps à documenter un lieu qui allait disparaître.  



                                                     A. Malagrida. La série "Point de vue",2006.

 
   Dans la série « Interiores » (« Intérieurs ») 2000-2002, l’artiste a établit un dialogue entre l'espace extérieur et intérieur. Les modèles présentés sur les photos sont des amis ou des parents.

                                            
                                    
                                        A. Malagrida.La série"Interiores" (Intérieurs),2000-2002.
                                         

   Le temps et l’espace sont les deux dimensions dans lesquelles elle développe son travail: créer un autre espace et prolonger le temps, le temps de la perception.

   Dans la série « Vistas veladas » (« Fogged Views ») 2007 elle a réalisé des photographies des vues panoramiques de la ville d’Amman prises depuis les fenêtres de grands hôtels de luxe - des images dont les contours et les volumes, les couleurs et les ombres s’estompent. Parfois, la fenêtre est présente, elle se montre; d’autres fois, elle est cachée et assimilée au cadre. La fenêtre d’hôtel sert de transition entre un intérieur protégé et un extérieur distant et inaccessible malgré sa proximité.

                                                    



                          A.Malagrida. La série "Vistas veladas". United (Four Seasons Hotel), 2007.



                                    A. Malagrida. La série"Vistas veladas". Amman V (Four Seasons Hotel), 2007.
 

   Les œuvres d’A. Malagrida, d’une force poétique remarquable, fixent un point de rencontre où confluent deux plans confrontés: les intérieurs et les extérieurs; l’obscurité et la lumière; les agglomérations urbaines et les espaces découverts.

                                       
                                                                           250175  Kosolapova Elena ( L3 )
                                                      

jeudi 5 mai 2011

Jean Luc Verna

        Vendredi dernier nous avons reçu Jean-Luc Verna qui est avant tout un personnage atypique avant d'être un artiste. Il est un personnage à lui tout seul. Il est une sorte d'électrons libre qui survole plusieurs genres sans vouloir s'y poser: le punk, l'artiste, la communauté gay, la société en général. Il ne veut pas dépendre de critéres, ne veut pas vivre sa vie en fonction des personnes. Il parle sans complexes de lui, de sa vie, tout cela avec une réelle auto-dérision où il ne mâche pas ses mots. A certains moments " âme sensible s'abstenir". il est un "phénomène" à lui tout seul.
        Dans le cour de sa vie, dés son plus jeune âge il a tenu à se positionner à l'encontre du reste du monde autant envers ses parents, que les cases où il ne veut pas être catégorisé. Son art reflète cette prise de position, en créant un "univers "nostalgique" du 19 eme siécle, à l'encontre d'un art contemporain trés moderne. Mais ce n'est pas pour autant que cette forme adoptée n'est pas une volonté de l'artiste cherchant à faire ressortir un art passé.
       Sa manière de créer est très manuelle. Avec un premier dessin, il transfert de support en support le dessin, pour avoir un résultat final qu'il va ensuite réinterprêter. Il se sert de l'accident pour créer. Il se limite essentiellement au noir et blanc pour ses dessins, ce qui donne une ambiance noire, morbide. Le thème est principalement la mort, mais autour de ce thème général gravite la sexualité, la religion et une touche d'humour... noir. Cela reflète sa personnalité: la mort dû à  sa séropositivité, son rapport destructuré au corps. Il cherche à avoir une maîtrise compléte de son corps jusqu'à le pousser à l'extréme et une maîtrise visuelle, en se tatouant et se perçant. Il aborde la religion sous forme de critique, envers cette idéologie et son enfance.
      En tant qu'artiste, il ne se limite pas à la création graphique. Il est modéle photo en posant nu. A travers les photos, il parcourt l'Histoire de l'Art et l'Histoire du rock: qui sont deux univers qui lui correspondent.
Il ne se limite pas à ses domaines, ce qui démontre qu'il est contre le conformisme, contre les étiquettes.
Il est aussi "actrice", danseur, chanteur.
      De se mettre en scéne de cette maniére, démontre une sorte de narcissisme: il a une grande obsession du Corps et du sien.
      Ce contôle passe en partie par un recouvrement total est progressif de soi par les tatouages et perçings. Mais, il ne considére pas son corps comme une oeuvre, mais comme un outil. Sa "décoration", il le fait pour lui, il explique que cela s'applique à sa sphère privée. L'artiste ne voit pas ses tatouages, son corps comme une oeuvre pour son art. Il n'a pas de fin artistique pour lui. Il met ce travail corporel au service de d'autres artistes, il est performeur au service des autres.

Avant de l'entendre expliquer sa vie, son travail plastique, de voir sa personnalité, j'avais une appréhension sur son travail. Je trouvais cela sans originalité, une utilisation d'un style passé, des thémes "rebelles" déjà vu et un narcissisme par les photos. Après l'avoir vu, entendu, je comprends mieux son travail qui est une extension du personnage. Je pense qu'il est ce genre d'artiste qui ne peut faire de l'art sans une retransmission de ses émotions, sa vision du monde, sa pensée dans son oeuvre. Oeuvre qui n'est peut être pas entiérement compréhensible sans une explication de l'artiste. Même si quand on produit, on incorpore volontairement ou involontairement de soi dans le travail, chez certains artistes et dans certaines oeuvres, cette transmission peut être visible.

Gladys 238771

mercredi 4 mai 2011

galerie issue

en ce moment deusieme partie de lexposition a la galerie issue 38 rue Quincampoix 75004 Paris nous propose  une exposition stree-art dans la catégorie sérigraphie et affichiste ou retrouvon en ces  lieu: 


plongée d entrer dans l'univers du graff d'alexone avec une fresque métrant en scène ses dessin " ...burlesque dans un monde en mouvement "

et de luniver sérigraphique d' Obey et Kerry Roper...

site:
 obey > http://obeygiant.com/
alexone> http://www.sergeantpaper.com/#/artist/66/bio

galerie issu:
http://www.galerie-issue.com/blog/



moika romain 246075