samedi 11 juin 2011

BASQUIAT


Musée d’Art moderne de Ville de Paris
15octobre 2010 – 30 janvier 2011


Depuis la mort de Jean – Michel Basquiat en 1988,l’intérét suscité par son œuvre ne s’est jamais démenti,tant du point de vue du marché que de celui de l’histoire de l’art, et même de l’histoire tout court.Au – delà de son aventure personnelle, celle d’un météore qui a traversé et conquis le champ de l’art en huit courtes années, il aura,selon l’heureuse expression de Bernard Millet, »lassé un signe, une parole, une écriture terrifiante et implacable qui ne cesse de raconter des faits de civilisation ; son œuvre montre jusqu’à saturation, des attitudes, des réalités sociologiques complexes et emmêlées ;elle décrit des univers jaillis de creusets multiples ;elle n’en finit pas d’être l’incarnation de ce que nous avons été ;elle nous jette au visage des images de cette histoire immédiate qui constitue notre présent. »

Sur les murs extériurs qu’il avait d’abord œuvré,comme pour signifier que, par lui, l’art des rues allait entrer dans les institutions.Cest bien ce qui allait se passer avec les « mythogrammes », rébus de sensations plastiques indéchiffrables associant les morts et les images, équivalents graphiques de la technique littéraire du cup-up.
Pour Yolanda Wood, les hiéroglyphes de Basquiat « son les palimpsestes d’une époque de confusion et de déséquilibre »
Naïf,Jean- Michel Basquiat qui s’appliquait à recopier des listes de noms en commençant par la letter A ?
Sans dout une profonde ingénuité a-t-elle en effet caractérisé son art,qui parlait de la mort et du démon,mais aussi des jeux des petits garçons.
Artiste du symbole et de la synthése.


Olena Morozova 10271056

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