mercredi 8 juin 2011

Les trois citâtes.

Je vous propose trois citâtes de B. Werber, S.J. Lec et P.Leroux.

"Un véritable artiste est un artiste qui touche tout le monde. "
Bernard Werber.

 

"L'honnêteté artistique empêche parfois la naissance de l'artiste."
Stanislaw Jerzy Lec.

 
 

"L'art c'est l'artiste...L'artiste c'est Dieu."
Pierre Leroux.



  Kosolapova Elena (250175)
 

4 commentaires:

  1. La nature.



    «Ce qui est productif, c’est justement la voie, c’est là l'essentiel, le devenir est au- dessus de l’Être.» Paul Klee : Journal, 1914. N° 928

    Pour construire la maquette de mon livre “La nature“ je me suis inspirée des œuvres de Paul Klee et de Charles Baudelaire, les Fleurs du mal et plus particulièrement pour ce dernier, un voyage à Cythère.

    La nature ne se trouve pas exclue de ce fait, mais ce qu’il voit est pour lui purement et simplement une proposition, une possibilité, rien de plus.
    «La vérité réelle elle-même est le fondement d’abord invisible de tout»*
    Klee parlant du processus de la création artistique et se heurtant tout naturellement au mystère de la création, de la genèse et de la cause première de tout ce qui s’accomplit, du lieu où «est conservée la clef secrète qui ouvre tout*»
    Il était sans doute celui des peintres qui savait le mieux ce qui concerne la Nature et la nature de l’Homme, l’Esprit et les abîmes de la vie de l’âme.

    Comme pour Paul Klee, j’ai exprimée spontanément suivant ma sensibilité les sensations que je ressentais au moment de ma création, m’inspirant du poème, le graphisme des lettres s’est construit au fur et à mesure du dessin pour former une expression artistique et ne plus présenter un écrit classique mais une image symbolique de mon interprétation.
    L’abstrait peut être très concret et non spirituel mais l’absolu est quelque chose «un soi et pour soi»*, un élément psychique et non théorique.

    Ces quelques parties du poème ont été transformées comme un tableau où les lettres deviennent des images plus ou moins floues et donnent une autre dimension au sens des mots suivant mon ressenti.

    J'ai voulu, en appliquant leur savoir faire, faire jouer aussi réciproquement que possible l’imagination poétique, verbale en une imagination graphique. Je suis arrivé ainsi à modifier la phrase au cours du traçage laissant place à mon imagination graphique le soin de penser, de s'exprimer.



    *Paul Klee Journal,1081

    Olena Morozova 10271056

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  2. “L’Orient des femmes” vu par Christian Lacrois au musée du quai Branly.


    En mai, j'ai visité l’exposition “L’Orient des femmes” vu par Christian Lacrois au musée du quai Branly.
    Cette exposition,dédiée à l’art vestimentaire des femmes orientales,en est un éclatant témoignage.On y découvre des costumes ,de 1880 à nos jours, de Syrie, de Jordanie, des Territoires palestiniens et du désert du Sinaï.

    La plupart de ces vêtements tradionnels étaient portés par des villageoises ou des Bédouines qui se transmettaient de génération en génération un savoir-faire et un savoir-vivre extraordinaires.Tissus brodés,manteaux,voiles,coiffes,bijoux et accessoires forment une panoplie de formes et de couleurs chatoyantes.
    Le regard aguerri de Christian Lacroix,directeur artistique de l'exposition,a été particuliérement précieux dans le choix des piéces.Il a su rendre l'ampleur des étoffes à travers une scénographie envoûtante,qui laisse la part belle à l'imaginaire et exalte la femme.
    Cet écrin de splendeur n'est pas seulement un plaisir pour les yeux; il délivre aussi un message de liberté. Du noir qui ouvre l'exposition,on s'achemine vers le blanc.En effet,L'Orient montre ici un nouveau visage, celui de ces femmes qui donnent à leur vie le sens de la couleur, qui s'émancipent à force de lumiére et qui, depuis des millénaires, se parent pour affirmer leur statut et leur droit à la création.

    Olena Morozova 10271056

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  3. BASQUIAT

    Musée d’Art moderne de Ville de Paris
    15octobre 2010 – 30 janvier 2011


    Depuis la mort de Jean – Michel Basquiat en 1988,l’intérét suscité par son œuvre ne s’est jamais démenti,tant du point de vue du marché que de celui de l’histoire de l’art, et même de l’histoire tout court.Au – delà de son aventure personnelle, celle d’un météore qui a traversé et conquis le champ de l’art en huit courtes années, il aura,selon l’heureuse expression de Bernard Millet, »lassé un signe, une parole, une écriture terrifiante et implacable qui ne cesse de raconter des faits de civilisation ; son œuvre montre jusqu’à saturation, des attitudes, des réalités sociologiques complexes et emmêlées ;elle décrit des univers jaillis de creusets multiples ;elle n’en finit pas d’être l’incarnation de ce que nous avons été ;elle nous jette au visage des images de cette histoire immédiate qui constitue notre présent. »

    Sur les murs extériurs qu’il avait d’abord œuvré,comme pour signifier que, par lui, l’art des rues allait entrer dans les institutions.Cest bien ce qui allait se passer avec les « mythogrammes », rébus de sensations plastiques indéchiffrables associant les morts et les images, équivalents graphiques de la technique littéraire du cup-up.
    Pour Yolanda Wood, les hiéroglyphes de Basquiat « son les palimpsestes d’une époque de confusion et de déséquilibre »
    Naïf,Jean- Michel Basquiat qui s’appliquait à recopier des listes de noms en commençant par la letter A ?
    Sans dout une profonde ingénuité a-t-elle en effet caractérisé son art,qui parlait de la mort et du démon,mais aussi des jeux des petits garçons.
    Artiste du symbole et de la synthése.


    Olena Morozova 10271056

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  4. « La nature est partfaite, mais l’homme n’a pas besoin,en art,de la nature parfaite »
    Piet Mondrian


    Mondrian,artiste et penseur,qui n’a jamais cessé d’être en même temps peintre par excellence,a fait plus que créer un nouveau genre pictural.Le « néo- plasticisme »,qui a banni toute figuration,repose exclusivement sur les éléments fondamentaux du langage de la peinture : la ligne droite,l’angle droit, les trois couleurs primaires et les prois non-couleurs primaires.Mais Mondrian est allé beaucoup plus loin en assignant à l’art et aux œuvres d’art un but nouveau : celui d’être un phare sur la route de l’humanité.Les principes énoncés ont déjà exercé une grande influence sur l’orentation de la peinture, de la sculpture,de l’architecture,et de divers arts appliqués .

    Mais, sans parler de résultats, le chemin qu’il a suivi comme artiste est véritablement exaltant et exemplaire.Il a poursuivi un but, entrevu avant d’en avoir la vision nette et précise :mais une fois atteint,une solution est aussitôt donnée à tous les problémes artistiques autant que purement humains ; après cela, pas de pause,mais une exploitation de la victoire,un perfectionnement incessant et un enrichissement nouveau de la solution trouvée, si bien que la deuxiéme moitié de la carriére créatrice de Mondrian offre une série étonnante de chefs-d’œuvre, dont chacun découle de celui qui le précéde.Cette constance rectiligne de la carriére artistique de Mondrian est un des aspects les plus frappants de l’ensemble de l’œuvre et une caractéristique essentielle de Mondrian en tant qu’artiste.Mondrian a consacré toute sa vie à ce dessein, qu’il a formulé ainsidans ses notes autobiographiques : »Toujours plus loin »


    MONDRIAN / DE STIJL
    Expositions au centre Pompidou
    1er décembre 2010 – 21 mars 2011

    Olena Morozova 10271056

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