CLAUDIA LARCHER HEIM
au 22,48m2
au 22,48m2
Exposition du 03 au 26 Février 2011
ouvert du mardi au samedi 15h - 19h30
ouvert du mardi au samedi 15h - 19h30
Vernissage le jeudi 3 février à 18h
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* HEIM, signifiant foyer en français, renvoie directement au mot HEIMAT, impossible à traduire en un seul mot français. HEIMAT désigne à la fois le pays où l'on naît, le village où l'on a grandi, mais aussi la maison où on a passé son enfance ou celle où on est chez soi. Puis HEIMLICH, qui dans la langue allemande a plusieurs significations. D’abord c’est ce qui fait partie de la maison, de la famille et du foyer. C’est un sentiment d’intimité, de familiarité et de sécurité. Mais c’est aussi synonyme de dissimulation ou de secret – GEHEIMNIS. Et le contraire de HEIMLICH, UNHEIMLICH a été traduit canoniquement par « une inquiétante étrangeté». Et cette « inquiétante étrangeté » est décrite comme une angoisse qui naît d’une rupture dans la rationalité rassurante de la vie quotidienne, quelque chose d'effrayant lié à des choses connues depuis longtemps.
L'exposition de Claudia Larcher « HEIM/HOME » au 22,48m2 montre un ensemble d'oeuvres qui ont comme point de départ la notion de «Heim», un mot allemand qui désigne à la fois le pays où l'on naît, le village où l'on a grandi, mais aussi la maison où on a passé son enfance ou celle où l'on habite.
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* HEIM, signifiant foyer en français, renvoie directement au mot HEIMAT, impossible à traduire en un seul mot français. HEIMAT désigne à la fois le pays où l'on naît, le village où l'on a grandi, mais aussi la maison où on a passé son enfance ou celle où on est chez soi. Puis HEIMLICH, qui dans la langue allemande a plusieurs significations. D’abord c’est ce qui fait partie de la maison, de la famille et du foyer. C’est un sentiment d’intimité, de familiarité et de sécurité. Mais c’est aussi synonyme de dissimulation ou de secret – GEHEIMNIS. Et le contraire de HEIMLICH, UNHEIMLICH a été traduit canoniquement par « une inquiétante étrangeté». Et cette « inquiétante étrangeté » est décrite comme une angoisse qui naît d’une rupture dans la rationalité rassurante de la vie quotidienne, quelque chose d'effrayant lié à des choses connues depuis longtemps.
L'exposition de Claudia Larcher « HEIM/HOME » au 22,48m2 montre un ensemble d'oeuvres qui ont comme point de départ la notion de «Heim», un mot allemand qui désigne à la fois le pays où l'on naît, le village où l'on a grandi, mais aussi la maison où on a passé son enfance ou celle où l'on habite.
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| HEIM, photomontage, 220x60cm |
Pour la jeune artiste autrichienne «HEIM» est une notion qui représente l'idée d'identité, de lien et d'histoire en termes de passé vécu. Dans ses vidéos Claudia Larcher montre des espaces qui pour elle sont liés à des sentiments d'intimité, de familiarité et aux souvenirs; La maison paternelle (dans Heim), les jardins familiaux (dans Nachbarn) ou le chez-soi d'une amie (dans Stockholm). Les espaces qu'elle aborde sont d'une part des réalités topographiques, mais d'autre part ce sont des espaces de projection, d'imagination et de mémoire. Dans la mise en scène de l'artiste, la banalité du quotidien est toujours fécondée par une magie de l'extraordinaire et des objets triviaux se transforment en fragments d'un mystère.
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| NACHBARN, tirage numérique, 24x30 cm |
Etrange familiarité/familière étrangeté.
La moindre chose ordinaire révélée par la caméra de Larcher semble sinistre. Les constructions visuelles, tel que Heim et Nachbarn, qui mélangent images fxes et mobiles, créent une incertitude technique que nos yeux ne parviennent pas à discerner. Malgré la familiarité de ce qui est montré surgit chez le spectateur un sentiment de malaise et d'étrangeté. Et l'artiste insiste sur cette ambivalence. Doublées de bandes-sonores vrombissantes, ces animations vidéo révèlent minutieusement des fragments de la vie quotidienne, elles accentuent ce qui est familier; et simultanément les mêmes images évoquent leur contraire, et construisent une perspective panoramique d'un tout imaginaire, qui met à jour une inquiétante étrangeté.
La moindre chose ordinaire révélée par la caméra de Larcher semble sinistre. Les constructions visuelles, tel que Heim et Nachbarn, qui mélangent images fxes et mobiles, créent une incertitude technique que nos yeux ne parviennent pas à discerner. Malgré la familiarité de ce qui est montré surgit chez le spectateur un sentiment de malaise et d'étrangeté. Et l'artiste insiste sur cette ambivalence. Doublées de bandes-sonores vrombissantes, ces animations vidéo révèlent minutieusement des fragments de la vie quotidienne, elles accentuent ce qui est familier; et simultanément les mêmes images évoquent leur contraire, et construisent une perspective panoramique d'un tout imaginaire, qui met à jour une inquiétante étrangeté.
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| Image extraite de HEIM, vidéo 16:9, 12' |
Chez Claudia Larcher la réalité s'amalgame toujours avec une exagération poétique et surréelle. On ne sait jamais ce qui est vrai et ce qui est faux; ce qui est réalité et ce qui est fiction. Les transitions sont trop lisses, trop invisibles entre les images fixes et les images en mouvement, entre le vrai et le faux, entre révélation et secret, entre idylle et horreur.
YvnRue 217858
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Elle est diplômée de l’Université des Arts Appliqués de Vienne, où elle
a fait ses études de Sculpture et Multimédia avec le Prof. Erwin Wurm
et de Transmedial Art avec Prof. Bernhard Leitner. Dès 2005 elle a
participé aux nombreuses expositions collectives, nationales et internationales.
Elle a reçu le Game Award ainsi que le Prix de la Kunsthalle de Vienne en 2008.
Depuis 2009 elle fait partie du collectif d’artistes Plinque. Vous trouverez plus d’infos
sur Claudia Larcher et Plinque sur www.claudialarcher.com & www.plinque.info
30, Rue des Envièrges
75020 Paris
tél: +33 9 81 72 26 37
email: le2248m2@yahoo.fr
site: www.2248m2.org
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