jeudi 20 janvier 2011

Une visite à la FIAC

Je suis allée à la Fiac cette année pour la première fois. J'ai trouvé le choix du lieu très curieux en comparaison avec autres Foires d'Art Contemporain du monde - elles sont habituellement dans les espaces d'évènements ordinaires: Art Basel Switzerland (Centre MesseBasel), Art Basel Miami (Miami Beach Convention Center), Arco (IFEMA), Art Forum Berlin (MesseBerlin), etc.  La FIAC de Paris se passe dans deux lieux qui ont de la charge historique et social forts: le Grand Palais et les dépendances du Musée du Louvre. Ces espaces ont été adaptés pour recevoir la FIAC: on a utilisé des faux murs pour diviser l'espace entre les galeries (comme un white-cube-labyrinthe) et aussi on a installé de tapis gris sur tout l'espace, pour uniformiser et simuler un lieu ordinaire de "Foire et événements". Quelques galeries ont coupé le tapis de son espace pour se différencier des autres.

Organiser la FIAC au Louvre et au Grand Palais signifie profiter du statut de ces institutions et s'affilier à tradition et expertise culturelle française. Mais l'art contemporaine a besoin d'un autre type d'espace.
Alors, j'ai trouvé que quelques galeries ont fait de bonnes expositions là, comme les Galeries Florence Loewi (Paris), Zürcher (NY-Paris), Jousse Enterprise (Paris), Semiose (Paris), Lombard Freid (NY), entre autres. J'ai vu beaucoup des oeuvres d'un courant qui n'est pas même un courant (encore): l'absurde, l'anecdotière, le bizarre, peut être une affiliation à Paul Mccarthy ou Martin Kippenberger. D'ailleurs, la FIAC donne un magazine au public qui s'appelle "Le Marché de l'art contemporain - le rapport annuel Artprice". Là, on peut trouver des chiffres sur la valorisation astronomique de Kippenberger: entre 2009 et 2010 "son produit des ventes annuel grimpe de + 1 171%". C'est un magazine très pédagogique.




Par Livia/ 10275679

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